Aller au contenu

| | |

Vous êtes ici : IECIFR

Conférence : Baltasar Gracián (1601-1658) y el mundo de los negocios

Baltasar Gracián (1601-1658) et le monde des affaires
Conférence proposée par Marc Zuili dans le cadre du master LLCER parcours ECPH. Elle sera donnée par Madame Gisèle Prost, professeur émérite à HEC-Paris.

le 18 mars 2016

le vendredi 18 mars 2016, de 11h à 12h30
Amphi Quesnay - bâtiment d'Alembert
5-7, boulevard d'Alembert
78280 Guyancourt

Baltasar Gracián (1601-1658) naît à Belmonte, village de la province de Palencia en Castille. Jésuite depuis l’âge de 18 ans, il a suivi le régime des études extraordinairement poussé des jésuites et fut ainsi disciple de la Compagnie et maître dans toutes les disciplines fondamentales, de la théologie morale ou casuistique, dont il créa la chaire à Lérida, de la rhétorique à la philosophie en passant par les Lettres jusqu’à l’Écriture sainte grâce à sa nomination à la très enviée chaire d’Écriture de Saragosse.

Cependant, Gracián invite lui-même ses lecteurs à établir une séparation entre l’écrivain et le jésuite, entre Baltasar et Lorenzo, le prénom qu’il choisit pour signer ses œuvres que nous qualifierons de « laïques ». Ainsi publie-t-il Le Héros en 1637, Le Politique don Ferdinand le Catholique en 1640, L’Honnête Homme en 1646, les deux versions de l’Art et Figures de l’Esprit en 1642 et 1646, Oracle manuel et Art de Prudence en 1646 et Le Criticón, son seul roman, dont il signe les trois tomes respectivement en 1651, 1653 et 1658. En revanche, c’est sous son véritable nom, Baltasar Gracián, qu’il publie en 1655 son unique œuvre d’inspiration religieuse, l’Art de Communier.

Cette conférence propose une relecture, avec des yeux du XXIe siècle, du traité Oracle manuel et Art de Prudence. Cette œuvre a connu récemment aux États-Unis un grand succès de librairie, tout particulièrement parmi les jeunes professionnels de la finance et des affaires. Elle a également provoqué un indubitable intérêt dans les mêmes milieux en Espagne. Or l’une des clés du succès de cette œuvre nous semble résider dans sa persistante actualité et dans le fait que ses maximes proposent, selon la formule de Marc Fumaroli, un « art de se gouverner soi-même ».
Informations complémentaires
Entrée libre.
Contact :
Marc Zuili :