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Soirée à contretemps « apprendre à l'ère d'internet »

L'avènement des plateformes de partage vidéo offre une perspective de diffusion des connaissances sans précédent dans l'histoire de l'enseignement. Si elle a aujourd'hui gagné en crédibilité auprès du public, quelles questions soulève cette nouvelle diffusion ? La vulgarisation scientifique d'un vidéaste, de moins en moins amateur, est-il aussi légitime que celle d'un chercheur ? Quelle crédibilité accorder à ces nouveaux « professeurs » ?

Qui veut s’instruire sur un sujet aujourd’hui a l’embarras du choix quant aux moyens qu’il peut utiliser : prendre un livre, aller à une conférence, regarder un documentaire ou suivre un cours sont autant de voies pertinentes. Cependant, ces médiums ne sont plus les seuls s’offrant à l’esprit curieux. En effet, aller à un festival ou même regarder une vidéo sur internet sont maintenant de nouveaux chemins pour enrichir une culture scientifique. Encore faut-il définir nos termes, et en premier lieu celui de « vulgarisation » qui dans notre cas correspond à la mise à disposition d’un savoir à un public non expert.

La vulgarisation sur internet a aujourd’hui gagné sa crédibilité auprès du public. L’avènement des plateformes de partage vidéo sur la toile permet une perspective de diffusion de connaissances sans précédent dans l’histoire de l’enseignement, à travers la diversité et la richesse des contenus qui y sont accessibles.

Cependant, cette nouvelle diffusion peut soulever des questions quant à sa crédibilité et sa légitimité. Alors que les médiations et diffusions des découvertes scientifiques sont la plupart du temps opérées par des professionnels du domaine, les profils sont bien plus variés sur les plateformes vidéo. Du chercheur à l’autodidacte, c’est bien plus souvent la passion de la connaissance ainsi que le désir de partager le savoir qui démarquent les vidéastes.
Enfin, à l’heure où la science se voit à nouveau remise en cause dans certains de ces acquis, la question des connaissances scientifiques garde toute son actualité et se montre même sujet à polémique. Dans cette dimension, les technologies d’information et de communication offrent une possibilité sans pareille de diffusion des connaissances mais aussi de contrevérités.

Nous tenterons d’établir, à travers plusieurs aspects, un panorama de la vulgarisation scientifique et des questions qu’elle pose, tout particulièrement sur internet : Quelle légitimité pour les vulgarisations scientifiques sur la toile ?  Comment la vulgarisation scientifique s’inscrit-elle aujourd’hui dans le partage des savoirs ?

Invités :

- Pierre Kerner, Maître de conférences à l’Université Denis Diderot (Paris VII), l’auteur du blog Strange Stuff and Funky Things, fondateur de la chaîne YouTube Vidéosciences.

- Stupid Economics, une équipe de deux vidéastes spécialisés dans le journalisme et la vulgarisation économique.

 Téléchargemens :
>Affiche [PDF - 385 Ko]

Informations complémentaires
Entrée libre dans la limite des place disponibles

Renseignements et réservations
au 01 30 96 99 17 ou à accueil@tsqy.org